Le nez , le manteau Nicolas GOGOL
Deux nouvelles de Nicolas Gogol qui sont jubilatoires. Dans le nez, l'absurde et l'invraisemblable sont à leur comble, il reste impossible de croire que notre barbier de Petersbourg puisse trouver un appendice nasal dans un petit pain en l'occurence le nez d'un de ses clients, l'assesseur de collège Kovaliov, ni que ce dernier veuille passer son annonce pour le retrouver et encore qu'il reparaisse au milieu de sa figure comme si de rien n'était.
Il sagit d'un rêve en russe Hoc (nez) est l'anagramme de coh (rêve) ou plutôt d'un cauchemard et plus certainement d'une allégorie acerbe (sexuelle ou pas).
La manteau (1839) tout autant absurde et kafkaïen que le nez, garde néanmoins à part la chute totalement fantastique et finalement d'une vengeance , un déroulement plus réaliste et classique non sans une forte critique sociale. En effet combien pitoyable et ridicule est notre bureaucrate, une personnalité ridicule, une personnalité de peu d'envergure et victime d'une société corrompue.