Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur -Lee HARPER

       

 Nell Lee HARPER

Nell Lee HARPER n'écrira que ce roman qui aura un succès considérable. Il sera récompensé en 1961 par le prix Pullitzer, en 1962  par un film  interprété par Grégory Peck  couronné par trois oscars.

Le titre du roman fait référence à un oiseau très répandu en Amérique du Nord, qui est  un symbole du sud. Cet oiseau qui peut chanter de nombreux chants et imiter des sons est également connu dans la littérature américaine.

Le thème principal du livre est le racisme de l' Amérique profonde des années 60. C'est une histoire simple et complexe, la description d'une petite ville de l'Alabama avec ses mentalités, ses bons et mauvais côtés. C'est l'histoire d'un père avocat, humaniste qui va défendre un membre de la communauté noire accusé à tort de viol, c'est un père que sert d'exemple à ses deux enfants. C'est un roman qui vous oblige à réflechir, il est tellement difficile de connaître les hommes , de les juger.

Je n'irais pas plus loin, car il faut absolument lire ce livre, qui est d'une grande qualité, qui enseigne que souvent, au milieu de la désespérance, de l'étroitesse d'esprit, jaillissent des êtres plus lumineux que d'autres, propriétaires d'une véritable humanité.

Lee HARPER n'a jamais plus fait parler d'elle, elle vit "cachée" comme un des personnages du roman, condition peut-être pour vivre heureux.

"Atticus a dit qu'avoir une arme est une incitation à se faire tirer dessus"

Comments

[confrerie2010]

Un roman formidable ! A lire absolument !

Bernadette

[brigou]

Je n'ai pas lu ce livre mais je,suis tenté, d'autant que si ça aide à révéler la profondeur de l'âme, ou pour les laïcs ; la personnalité, je suis preneur, moi qui est toujours tendance à voir les Hommes comme des êtres essentiellement matériels. Je savais par des récits de guerre, que les situations exceptionnelles révèlent des hommes et des femmes d'une qualité insoupçonnée.

Le problème est que l'on doit se garder de vouloir ressembler aux héros. On garde sa personnalité.