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25 août 2013

"La petite fille qui aimait trop les allumettes" Gaétan SOUCY

 

9782020386715fs

Soucy-02 Gaétan SOUCY Ecrivain québécois, professeur de philosophie Décédé le 9/ 07/ 2013 à 54 ans                      

"Deux  enfants, sans nom, vivent avec leur père dans un immense domaine, coupés du monde.

Les enfants, garçon et fille sont très différents, l’un est frustre, inculte brutal. L’autre, se nourrit de « ses dictionnaires » qui sont : l’Ethique de Spinoza, les Mémoires de Saint Simon et des romans de chevalerie.

C’est elle la narratrice qui raconte leur vie hors du commun dans une langue époustouflante, décalée et très drôle, ce qui permet certainement d’aller jusqu’au bout de cette histoire d’une horreur sans nom.
Un matin, le garçon trouve le père pendu. Il faut l’enterrer.

Brutalement les enfants se trouvent sans repaires, isolés, ne  connaissant pas leurs « semblables »  et rien de la vie.

Ce père violent avec ses enfants, puis leur donnant quelques très rares signes d’affection est la proie d’un grand désarroi dans lequel se mêlent la violence et le pardon.

Les « sanctions religieuses » qu’il s’inflige  et auxquelles doivent participer les enfants sont d’une extrême  cruauté

Ce père cherche t-il sa rédemption ?

Se prend-il pour Dieu en infligeant le Juste Châtiment ?

Si, l’auteur, on s’en doute bien a choisi Saint Simon et Spinoza et des livres de chevalerie, (les dictionnaires) ce n’est pas par hasard.

Les mémoires de Saint Simon ou la chronique d’un monde qui va s’achever. Il est dit de l’écriture de Saint Simon qu’elle est verte , indisciplinée et très expressive .

L’Ethique de Spinoza vise a être bien, libre, débarrassé de l’esclavage de nos passions.

Je laisse aux connaisseurs de St Simon et de Spinoza le soin de compléter l’analyse. Et d’avance je les remercie.

C’est un livre qu’il ne faut pas lire au premier degré. Il offre beaucoup de pistes de  réflexions. Personnellement je l’ai trouvé brillant, d’une écriture remarquable, qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent et nous invite à réfléchir sur le pardon, sur la richesse et la pauvreté, sur le courage et le laisser aller, sur l’innocence , sur la religion et sur notre propre existence".

Billet proposé par Michèle que je remercie

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