"La petite copiste de Diderot" Danielle DIGNE
Livre présenté par Michèle
Marie petite paysanne du plateau de Langres est éduquée par sa mère, elle sait lire et écrire ce qui est tout à fait exceptionnel pour une fille à cette époque.
Au décès de sa mère, Marie est envoyée à Paris pour être copiste de Denis Diderot.
Ce sera le début du développement intellectuel de Marie, devenue Félicité, Diderot ne supportant pas la connotation religieuse de son prénom.
La jeune Félicité s’adapte très vite, s’instruit, se cultive et Diderot l’emmène dans quelques salons littéraires.
C’est le siècle des Lumières et on croise dans ce livre Montesquieu, d’Alembert, Rousseau, Voltaire.
Catherine II de Russie dont j’aurais aimé que l’on parlât un peu plus longuement. Cette femme brillante qui exigeait qu’à la cour des Tsars on parle Français.
Et puis c’est la rencontre avec Fernando Galiani, napolitain , libertain qui changera le cours de la vie de la jeune Félicité.
Ce livre agréable à lire met en valeur :
- Les difficultés pour un philosophe de publier des textes qui ne sont pas cautionnés par l’Eglise !!! On risque même la prison…..
- La condition « inférieure » de la femme » qui n’a pas droit à l’instruction et doit être soumise à l’homme, au père d’abord, au mari ensuite !!!!
- L’église toute puissante imposait à TOUS sa loi – ce qu’il fallait dire et/ou écrire. Donc l’absence de liberté, ce qui valut à nombre de penseurs, écrivains et philosophes des sorts bien peu agréables et malheureusement une perte de leurs écrits qui étaient détruits.
Nous faisons à travers ces pages une révision de notre histoire, de l’évolution de la femme, et des libertés.