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14 septembre 2021

"Des souris et des hommes" John STEINBECK

 

 

des souris et des hommes

Un petit roman, d’une grande humanité, à la fois simple et complexe. Deux hommes vont de ranchs en ranchs vendre leurs services pour vivre. LENNIE un grand gaillard très fort avec le cerveau d’un enfant et GEORGES son protecteur depuis l’enfance.

LENNIE aime les animaux qu’il peut caresser ; souris, chiens, lapins, il recherche l’affection, il veut toujours être rassuré comme un petit enfant qui a peur mais avec de grosses mains… ! 

« C’est un brave type dit Slim. Y a pas besoin d’avoir de la cervelle pour être un brave type. Des fois, il me semble que c’est même le contraire. Prend un type qu’est vraiment malin, c’est bien rare qu’il soit un brave gars ».

GEORGES a un rêve, posséder un lopin de terre, une petite maison, et vivre heureux avec LENNIE. Rêve et réalité s’accordent rarement. John, STEINBECK nous peint une galerie de personnages qui donnent toute la densité à l’histoire, le fils du patron du ranch hargneux et méchant, le seul homme noir mis de côté, et quelques hommes qui travaillent déjà au ranch.

« L’œuvre de STEINBECK est avant tout l’œuvre d’un romantique et d’un poète à sensibilité aigue mais tenue correctement en laisse ainsi qu’il sied à tout Anglo-Saxon de notre siècle. »

GEORGES aime LENNIE et le protège malgré tous ses travers car il n’est pas méchant mais bête. Jusqu’où l’amour et l’amitié peuvent nous emmener ? Y-a-t-il des limites ?

« STEINBECK sait envelopper ses pages les plus atroces dans une atmosphère de conte fantastique où l’on peut déceler la trace de ses attaches irlandaises » écrit Maurice Edgard COINDREAU.

La haine de l’autre qui est différent, plus grand, noir, infirme, pauvre… La seule femme du livre épouse du fils du patron se sent seule, vit dans ce qu’elle aurait pu être, là encore la réalité est cruelle.

Un très beau roman qui ne peut laisser indifférent, qu’on peut lire d’une traite, « Ce livre est bref, son pouvoir est long. » Joseph KESSEL.

steinbeck-13153-portrait-mediumJohn Steinbeck

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